Les prémisses de l’insertion professionnelle
La fin des années 70 s’est traduite par une hausse continue et progressive du chômage pour aboutir dès le milieu des années 80 à un chômage de masse. Les politiques publiques s’y sont intéressées et suite au rapport de 1981 sur « l’insertion professionnelle et sociale des jeunes » dirigé par Bertrand Schwartz, la décision est prise de mettre en place une politique d’insertion.
Ces 35 années d’exploration ont généré un certain nombre d’actions différenciées. Ces actions interviennent dans une sphère large. Il peut s’agir du secteur du travail, du logement, de la santé, de la culture, de l’éducation…
Aujourd’hui
La porte d’entrée actuelle priorisée est l’accès à l’emploi. Début juillet 2014, le Président de la République, François Hollande, a d’ailleurs déclaré le chômage de longue durée comme « grande cause nationale » lors de la 3 ème grande conférence sociale pour l’emploi. Cet axe possède l’avantage de pouvoir traiter plusieurs axes en même temps : la formation, le lien social, l’accès au logement, le savoir être… Plusieurs dispositifs peuvent être initiés pour mener une action durable et pouvoir traiter de manière globale les problématiques associées. La tendance récente est pour l’Etat de favoriser, d’inciter la gestion de l’insertion par les acteurs économiques : associations, entreprises, fondations… En parallèle, les entreprises se structurent et mettent en valeur des pratiques responsables. Elles s’intéressent de plus en plus à ces thématiques grâce à une prise de conscience collective qui se traduit dans des démarches plus globales (RSE, achats responsables…).