Le schéma suivant représente les facteurs clés de succès, il s’adresse à la fois aux structures qui introduisent des clauses d’insertion dans leur marché mais aussi aux entreprises qui souhaitent répondre à des marchés clausés.
S’assurer de la pertinence de son action
Pour mettre en place des clauses d’insertion, il faut réfléchir de manière plus fine au projet en insertion. La structure concernée doit être attentive au choix du marché, aux articles utilisés…etc. En effet l’ensemble de ces éléments va conditionner la suite du processus. En traduisant dans ses marchés ses objectifs en insertion, le donneur d’ordre pose les conditions d’exécution de l’action d’insertion.
Les entreprises qui se portent candidates doivent comprendre les attentes du donneur d’ordre et identifier les modalités en insertion qui correspondent le mieux à leur mode d’intervention.
Appréhender le contexte territorial
Comprendre l’offre en insertion de son territoire doit être une préoccupation majeure pour les structures concernées par les clauses. Elles doivent avoir une visibilité sur les acteurs de l’emploi et de l’insertion présents (SIAE, facilitateurs, prescripteurs tels que France Travail…) afin de s’appuyer sur leurs compétences dans le processus d’insertion.
Que ce soit pour mettre des clauses dans ses marchés, ou pour répondre à un marché clausé, l’entreprise doit chercher l’adéquation entre ses objectifs en insertion et les ressources identifiées de son territoire.
Nommer un référent en interne
Le pilotage de ce dispositif se doit d’être suivi par un référent en interne pour :
- Répondre au besoin de transversalité du dispositif
- Assurer les liens avec les partenaires extérieurs
- Contrôler la réalisation et ajuster le mode de fonctionnement en fonction des aléas
Ces missions sont intégrées à sa fiche de poste.
Optimiser sa relation avec le facilitateur
L’action du facilitateur varie selon :
- Ses missions
- Son temps affecté à son poste
- Son territoire d’intervention
- Son employeur
- Ses compétences
Des échanges réguliers sont nécessaires avec le facilitateur. Une convention permet de formaliser la relation entreprise/facilitateur en donnant des engagements à chacune des parties. L’entreprise aura ainsi plus de visibilité pour s’organiser, agir et s’ajuster si besoin.