Les villes sont des acteurs majeurs du développement durable. Par leur impact local, leur rapport direct avec la population, elles peuvent mener des actions ambitieuses pour agir de manière responsable. Les villes sont de plus en plus concernées par la redynamisation locale de leur économie et tendent à accéder à l’autonomie alimentaire. Les projets appelés ceintures alimentaires vont dans ce sens : dans un contexte de mondialisation, qui vise à acheter ses produits parfois à des milliers de kilomètres, les ceintures alimentaires sont des projets de territoire visant à réimplanter, relocaliser, rationnaliser les productions en s’adaptant aux spécificités du territoire concerné en misant sur la coopération et en réduisant son impact écologique. Des projets émergent partout dans le monde, comme à Namur en Belgique par exemple.
Ainsi, les thématiques de développement durable telles que les circuits-courts, le respect de la saisonnalité des productions, le respect du producteur et du consommateur, sont au cœur de la démarche. La viabilité économique du projet dans son ensemble vise à rendre pérenne la démarche et à favoriser la création d’activité économique, de création de valeur sur le territoire. Il est ainsi nécessaire de réaliser une étude d’opportunité afin d’évaluer cette viabilité.
En outre, à l’échelle nationale, l’Etat est aussi très actif sur la question, en témoigne la dernière Loi Egalim et son décret d’application du jeudi 25 avril 2019. Ce décret porte l’objectif de produits bio, de qualité et durables dans la restauration collective, à 50 % à horizon 2022.
La ville de Thoiry est active sur la question de l’alimentation bio. Sa cantine propose des produits bio et locaux depuis quelques années dans la constitution de ses menus. Elle a passé un marché intégrant des clauses environnementales avec un prestataire en 2017. Elle souhaite cependant aller plus loin et tendre vers une production locale de légumes et fruits bio, de qualité pour constituer le menu de ses cantines dans une plus forte proportion. Ce projet nécessite de s’appuyer sur une structure locale capable de fournir ces produits, ou de la créer. Ainsi, la mairie de Thoiry souhaitait réaliser une étude d’opportunité pour évaluer la faisabilité de développer ce projet de maraichage bio sur son territoire, selon des facteurs techniques, financiers, humains.
Responsacte a réalisé, auprès de cette collectivité, un diagnostic territorial, un Benschmark, et a élaborer plusieurs scénarios afin de sensibiliser les élus et leurs donner des éléments de réflexion. Ci-contre le sommaire de l’étude :
L’étude a questionné sur :
- L’intérêt de développer ce type de projet
- Les potentialités du projet au regard des spécificités du territoire
- Evaluer l’intérêt de développer une SIAE
- Les enjeux et les étapes du développement du projet